Mohamed est aux yeux des médias de ces parias qu’on ose à peine regarder. Il est celui qui n’a pas su se sauver, le malade qui a lentement sombré, l’homme qui ne mérite aucune excuse. Le mercredi 8 avril 2020, la police municipale de Béziers s’est arrogée le droit de le tuer parce qu’il n’était pas en règle avec le confinement et, pour beaucoup, la perte n’est pas énorme.
Et pourtant… Mohamed était avant toute chose un homme, un père, un malade porteur d’une lourde pathologie. Mais surtout, Mohamed est un symbole, celui des libertés hallucinantes que prennent certaines institutions pendant le confinement. N’hésitez pas à faire connaître son histoire.