À la vue des images de la petite Hiba frappée par sa maîtresse, tout le monde s’est fort logiquement dressé pour condamner les agissements d’une personne qui n’a rien à faire devant des élèves. Mais doit-on s’arrêter là ? Car, si la hiérarchie se pare du costume du juste dans cette affaire en dénonçant les actes d’une personne seule dont on ignorait tout, c’est bel et bien pour faire oublier la chaîne de responsabilités qui a conduit à cet acte odieux. Pour que plus jamais de tels actes ne puissent se reproduire, il faut se souvenir de l’histoire de Hiba.